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Fiction et Os

Se blog sera principalement dédier au Fiction et au Os

Une Mona Lisa Gémissante

- Merde, merde, merde ! Jura Mona Lisa, fouillant à nouveau dans ses affaires. Ses griffes acérées raclant le fond en plastique épais de la valise qu'elle avait apportée avec elle. Pourtant, il n'y était pas non plus !

- Où est-il ? J'ai du l'apporter ! Grommela-t-elle en se dirigeant vers les tiroirs voisins pour continuer la recherche. Elle savait que ce serait inutile, mais elle devait juste s'assurer qu'elle ne l’avait pas égaré !

La fouille effrénée de toute la pièce l’avait laissée les mains vides.

- Putain de merde ! Grogna-t-elle en refermant le tiroir de la table de chevet. C'était le dernier endroit ou elle aurait pu les ranger dans les quelques endroits que Raphael lui avait donnes pour ranger ses affaires.

Son foutu cycle de chaleur était là.

La chaleur de reproduction qu'elle supprimait normalement avec des herbes et divers médicaments de l'espace qu'elle prenait depuis qu'elle avait atteint la puberté. Les femmes guerrières de leur clan réprimaient toujours leurs chaleurs ; ça ne faisait que gêner leurs programmes d'entraînement stricts et leurs combats pendant les missions. La seule fois ou les femmes guerrières de leur espèce ne les prenait pas, c'était lorsqu'elles se sont installées, se sont retirées du combat, ont pris un compagnon et ont laissé leur chaleur se produire afin que le couple puisse procréer.

Cependant, les femmes salamandres plus douces qui ne participaient pas au combat étaient plus libérales avec les herbes et leur utilisation. Certaines ne consomment pas du tout et ont laissé leurs chaleurs venir librement, participant avec enthousiasme au sexe et a d’autres formes de débauche dont Mona Lisa avait peu de connaissances ou de désir de connaître ou de participer. Rien de tel ne l'a jamais intéressée et franchement, elle voulait que ca reste comme ca. Alors, Mona prenait toujours les herbes.

Mona considérait que les chaleurs et le sexe de leur espèce étaient strictement de créer des enfants ; pour augmenter le nombre de leurs clans et, espérons-le, produire des guerriers plus puissants que la génération précédente.

Rien d'autre.

A part ca, les chaleurs étaient vraiment chiantes !

C'était la première fois qu'elle oubliait de prendre ses médicaments et bien que les herbes n'aient jamais été parfaites pour supprimer tous les symptômes, elle n'aurait jamais pu imaginer que ne pas les prendre serait aussi mauvais ! Il y avait cette chaleur constante, inconfortable, presque insupportable, dans son ventre et son bassin ; une agitation qui ne s'arrêtait pas et cette démangeaison brûlante entre ses jambes qui ne partait pas la rendait folle !

Comment a-t-elle pu les oublier ?

Bien sur, c'était probablement parce qu'elle ne s'attendait pas à ce que sa visite sur terre dure aussi longtemps. Dans son esprit, elle supposait qu'elle serait partie depuis longtemps de cette planète avant que son cycle de chaleur n'arrive et ne devienne un problème. Eh bien, elle payait beaucoup pour sa négligence maintenant.

Ses yeux dores se fermèrent avec un soupir. Il valait probablement mieux qu'elle parte sur son navire le plus tôt possible avant que ses symptômes ne s'aggravent davantage sur un territoire qu'elle ne pouvait pas gérer. Il n'y a même pas de variante terrestre étant donné que les femelles humaines n'avaient pas de chaleurs, alors elle est foutue jusqu'a ce qu'elle puisse se rendre à son vaisseau...

- Mona ? Résonna la voix de Raphael dans le repaire.

Mona sursauta légèrement à sa voix, la faisant sortir du chaos qui se passait dans sa tête.

- Je suis ici, Raphael, répondit Mona en s'asseyant sur son lit. La pression de s'asseoir provoqua une secousse dans ses régions inferieures ; assez pour échouer à cacher une grimace. La friction et la pression causèrent une nouvelle vague de chaleur et elle fut forcée de serrer ses cuisses l'une contre l'autre pour soulager une partie de la douleur omniprésente. C'était une chose étrange qui l'aidait, mais seulement temporairement. 

Tellement embêtant...

Le visage de Raphael apparut bientôt dans l'encadrement de la porte et il lui lança un sourire narquois.

- Est-ce que tu entends ça ?

Les arcades sourcilières de Mona Lisa se froncèrent de confusion à sa déclaration mais elle n’écouta quand même... rien que le bourdonnement des machines et les moindres bruits de la télévision.

- ... Hum... non ?

- Exactement.

Raphael se promena dans la pièce avec ses mains sur les hanches,

- Ils sont enfin partis. C'est enfin calme. Pas de rediffusions de Crognard le Barbare, les radotages constants de Léo ou les divagations de Donnie... Eh, papa est assez silencieux de toute façon, mais il n'est pas là non plus parce qu'ils sont tous allés chez April. Donc c'est assez... merveilleusement, merveilleusement calme... Tu ferais mieux d'en profiter aussi parce que cette merde n'arrivera jamais. L'informa la tortue a bandeau rouge avec un sourire en coin avant de se laisser tomber sur le lit a cote d'elle, ce qui lui fit émettre un léger grognement lorsque le mouvement alla droit au noyau.

Raphael se redressa rapidement comme s'il était choqué, un regard inquiet traversa ses yeux vert émeraude alors qu'il la scannait rapidement comme s'il cherchait quelque chose qui n'allait pas.

- Ça va, Mona ?

Mona repoussa avec force les réactions de son corps par la seule force de sa volonté.

- Je vais bien. Très bien, Raphael. Répondit immédiatement Mona, se mordant la lèvre et se disant de respirer normalement.

Elle avait traverse les pires situations auparavant et ce n'était pas nouveau. Elle n'aurait qu’à passer cette soirée et repartie sur sa planète et récupérer les objets dont elle avait besoin.

Seulement une nuit de plus ou la torture - pas de problème.

Tout comme cette fois où elle a failli perdre une de ses jambes lors d'une mission déchirante, comparé a cela, ce n'était rien.

Rien du tout.

Tu es sur ? Demanda Raphael, leurs hanches se frottant et ce fut comme si de l'électricité traversait son système a son contact.

Une secousse que Raphael remarqua immédiatement.

Ses sourcils se froncèrent et ses yeux lui disait " ne me mens pas putain". Mona Lisa pouvait facilement le faire tomber dans l'oublie alors elle ne s'inquiétait pas de ses menaces vides.

- Sérieusement, ce n'est rien. Mon estomac me dérange un peu, mais c'est tout. S'excusa Mona de son comportement avec un sourire forcé. Elle pouvait dire que Raphael ne l'avait pas complètement cru, mais au moins ça l'avait éloigné du sujet pour le moment.

- C'était probablement les jours ou Mikey cuisinait qui est à l'origine de ça. Désolé, il peut être un peu fou avec les ingrédients mais il veut bien faire... Oh, je sais ! Tu n'as pas encore essaye Chez Tony Pizza, n'est-ce pas ? Maintenant qu'ils sont partis, commandons-en. Peut-être jouer a des jeux, traîné pendant que nous avons enfin le repaire pour nous seuls ? Demanda-t-il, ses paumes un peu moites alors qu'il les frottait sur les draps sous lui. Raphael espérait qu'il avait l'air normal même s'il devenait fou avec elle, si belle et si proche, et qu'ils étaient vraiment seuls...

Concentre-toi, Raph ! Se rappela-t-il, lui adressant un sourire qu'il espérait marcher.

Mona réprima un gémissement, ne voulant que retourner à son vaisseau, attraper ses herbes et les prendre. Attendre peut-être une semaine que les symptômes disparaissent, revenir et mieux expliquer la situation...  mais les grands yeux verts de Raphael l'arrêtèrent. Maudis soit-il d'être le seul homme à se mettre sous sa peau avec ce seul regard. 

- T'en pense quoi ? Demanda-t-il.

Terrible.

-  Bien. Répondit-elle.

- Super ! Et juste comme ca, la tortue était sortie de la pièce dans un flou de vert et de rouge.

Une fois qu'il fut hors de vue, Mona Lisa plaça son visage dans ses mains et laissa échapper un profond soupir dans ses paumes.

Ca allais être une loooooongue nuit...

Raphael devenait un peu dingue.

Après avoir commande une pizza et installe la console de jeu et quelques autre activités que lui et Mona pouvaient faire, il se retrouva a avoir du mal a ne pas la regarder alors qu'elle était assise a cote de lui sur le canapé. La façon dont les lumières s'accrochaient au bleu de ses écailles et aux courbes de son corps musclé, passant d'un aigue-marine claire au bleu marine dans une vague de reflets scintillants sur sa peau. Sans parler de ses yeux d'ambre fondu alors qu'ils clignotaient sur ce qu'il y avait a la télévision.

C'était sacrément hypnotisant...

Il la connaissait depuis qu'il avait 17 ans, mais même après presque deux ans de connaissance, il n’arrivait pas à comprendre à quel point elle était belle... et qu'elle voulait être avec lui. 

Raphaël ouvrit la bouche pour parler mais un bourdonnement soudain du système de sécurité de Donatello lui annonça que la pizza était arrivée.

Mona Lisa se tourna rapidement vers le son, les yeux écarquillés et les muscles tendus comme si elle était prête pour la bataille.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle, ses yeux reptiliens scrutant le repaire comme s'ils cherchaient une menace.

Raphaël posa une main apaisante sur son épaule et elle sursauta au toucher :

- Ne t'inquiète pas, la nourriture est là, expliqua-t-il, un peu découragé par la façon dont elle réagit à son toucher mais il sourit quand même, " Ça ne prendra qu'une minute. Trouve-nous quelque chose à regarder pendant mon absence, d'accord ?

Mona répondit avec rien d'autre qu'un hochement de tête précipité, mais son visage s'affaissa lorsqu'il remarqua à quelle vitesse elle respirait, ses yeux glissant vers les siens, s'éloignant, puis revenant. Elle avait l'aire nerveuse comme l'enfer aussi...

- Euh... Tu es sûr que ça va, Mona ?

Mona lui adressa un sourire qui ne rencontrait pas exactement ses yeux mais son sourire était désolé alors qu'elle répondait.

- Je vais bien ! Parfaitement bien. C'est juste... calme sans les autres.

Raphaël réprima le pincement soudain de douleur dans sa poitrine à sa réaction mais avec un hochement de tête, il alla quand même chercher leur dîner. En entrant dans les tunnels, Raphaël poussa un soupir. Déterminé a tirer le meilleur parti de la nuit qu'il allait passé seul avec Mona tout en se demandant pourquoi elle semblait être plus silencieuse que d'habitude. 

À la seconde où les pas de Raph s'estompèrent, Mona se pinça l'arrête du museau. Maudissant son corps et ses réactions et détestant la façon dont Raphaël le remarquait. Déterminée à passer la nuit, Mona attrapa la télécommande pour faire ce qu'il avait demandé. Peut-être que si la télévision était suffisamment bruyante et distrayante, elle pourrait passer le reste de cette soirée avec ce qui restait de sa santé mentale à peu près intacte.

- La pizza est là ! Annonça Raphaël qu'il revenait dans la pièce environ dix minutes plus tard. Mona Lisa était là où il l'avait laissé, assise sur le canapé et regardant la télévision avec son dos bien droit. C'était un peu chaud de voir à quel point la guerrière était disciplinée mais décourageante en même temps à quel point son éducation était stricte.

Pourtant, Raphaël sourit à la vue, il se sentit heureux de l'avoir sortie au moins un peu de sa carapace pour ainsi dire. Tellement content d'être celui qui a vu ce côté d'elle et qu'elle lui a permis de voir. Pour voir comment ses yeux s'illuminaient lorsqu'elle voyait quelque chose de nouveau, expérimenter quelque chose qu'elle n'avait jamais goûté auparavant où même comment ses yeux brillaient en voyant la vie végétale autour d'eux.

C'était adorable.

Mais quelque chose dans le comportement étrange de Mona Lisa ce soir laissait un mauvais goût dans sa bouche mais il était déterminé à l'ignorer dans l'espoir que tout était dans sa tête.

Pourtant, à la seconde où il se laissa tomber sur le canapé à côté d'elle, ses peurs revinrent. Mona tressaillit en sa présence, ses narines dilatées et ses yeux ambrés plus brillants que d'habitude- merde, même ses joues semblaient rouges comme si elle avait de la fièvre. Peut-être qu'elle se sentait malade... Raphaël regarda la pizza dans sa main et se maudit en la posant sur la table.

Peut-être que la pizza n'était pas une si bonne idée si elle se sentait pas bien...

- Oh, merci. Dit soudain Mona. Pas même attendre avant d'ouvrir le couvercle de la boîte à pizza et d'en tirer immédiatement une part et d'en fourrer la moitié dans sa bouche.

... où peut être pas.

Les sourcils se froncèrent, Raph haussa les épaules. Cherchant une part pour lui-même, les deux s'assirent en silence. La télévision était plus forte qu'il ne l'aurait cru, mais Mona préférait continuer à manger. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de vaciller de temps en temps vers la salamandre. Les expressions mignonnes sur son visage pendant qu'elle mangeait, un sourire heureux alors qu'elle terminait sa deuxième tranche avec délectation.

Raph retint un rire, se souvenant de son expression la première fois qu'elle avait goûté à la nourriture terrestre et qu'elle n'en avait immédiatement pas assez. Ça lui rappelait tellement lui quand, après une vie de vers et d'algues, manger cette première bouchée de fromage...

Pure paradis.

Raphaël se pencha un peu plus près de Mona afin d'attraper une serviette de son côté de la table et ses peurs revinrent immédiatement quand elle grimaça carrément au contact désinvolte. Sa cuisse effleura sa hanche et sa peau voleta sous son toucher - mais pas dans le bon sens. C'était comme si elle s'éloignait de lui plus qu'elle ne réagissait simplement à son toucher.

Bon. Ça devenait un peu inquiétant - Mona Lisa agissait officiellement bizarrement.

- Ça va ? Demanda Raph. Je ne t'ai pas fait mal ?

- Non, je vais bien. Dit-elle avec un sourire et se retourna vers la télévision comme si de rien n'était.

Raphaël voulait lui demander à nouveau mais il se mordit la langue, déterminé à profiter de la nuit quel que soit son comportement étrange. Peut-être qu'elle était juste un peu nerveuse car c'était la première fois qu'ils étaient vraiment seuls depuis qu'elle était ici.

Se sentant un peu mieux à cette pensée, Raph laissa tomber pour l'instant et la nuit continua.

Finalement, la nourriture avait disparu et l'émission qu'ils avaient mis pendant le dîner était une rediffusion et Mona Lisa avait l'air moins amusée, alors Raph fit la meilleure chose à suivre.

- Alors... Tu veux jouer à un jeu ? Demanda-t-il d'une voix effrayante pour essayer de la faire rire mais Mona lui jeta simplement une œillade étrange.

- Quoi ?

Raph secoua la tête.

- Ce n'est pas grave. Um, tu veux jouer à un jeu vidéo ? Donnie a réussi à obtenir ce nouveau jeu de course. Ça a l'air amusant.

Mona Lisa haussa les épaules.

- Bien sûr.

Comme pour tout ce qu'ils ont fait, Mona Lisa lui botta continuellement le cul une fois qu'elle avait compris. Le petit frisson qu'il ressentit ne dura jamais longtemps quand elle finit par comprendre les commandes. Même ses grandes mains griffues l'attrapaient facilement et avant qu'il ne s'en rende compte, elle battait le meilleur score qu'il lui avait fallu toute la semaine pour l'obtenir. 

Mais pas cette fois.

En quelques rounds, Raphaël continuais à la battre dans le jeu - et ce n'était même pas proche, c'était comme si Mona ne prenait même pas la peine d'essayer ! Il était évident que Mona Lisa était distraite et ça commençait à le déranger. Raphaël tendis sa main pour toucher son épaule pour lui demander encore une fois si elle se sentait bien et Mona se retira de son toucher cette fois, s'éloignant de lui comme s'il était malade et Raphaël en a finalement eu assez !

Jetant la manette sur le canapé, Raphaël demanda avec douleur :

- D'accord. Assez de cette merde, Mona ! Putain, qu'est-ce qui se passe avec toi ?

Les yeux de Raphaël étaient blessés.

Il était blessé et bouleversé et elle se mordit la lèvre sachant qu'elle en était la cause. Il avait planifié une soirée si amusante ensemble et alors qu'elle faisait de son mieux pour se concentrer sur ce qui se passait, elle continuait à se perdre dans son propre esprit. Faire ses techniques de médiation pour bloquer le mal physique qui la tourmentait. Et bien que ça ait fonctionné pour rendre les symptômes moins gênants temporairement, ça l'avait rendue légèrement plus animée qu'une coquille vide.

Aussi embarrassante que soit sa condition actuelle, Raphaël méritait la vérité.

- D'accord... Bon. Je ne vais pas bien. Admis-t-elle.

Les yeux de Raph étaient autrefois remplis d'une légère colère et blessés maintenant il étaient rempli d'inquiétude.

- Q-Qu'es-ce qui ne va pas ?

Mona Lisa se mordis la lèvre avant d'avouer :

- Je suis en chaleur.

Les sourcils de Raphaël se froncèrent à sa déclaration soudaine ; une inclinaison confuse sur ses lèvres alors qu'il la fixait pendant quelques instants avant de s'exclamer.

- ... Quoi ?

- Je suis au milieu de mon cycle de chaleur. Précisa Mona Lisa à la tortue confuse, ses joues brûlant de mortification.

Raphaël jurerai qu'il avait un anévrisme mais sa bouche bougea quand même ;

- ... Cycle de chaleur ? ... Alors ... Tu es juste excitée, putain ? C'est ce que ça veut dire ? 

- Non ! Mona Lisa nia haut et fort. Mon corps traverse simplement un cycle de reproduction avec lequel il se prépare à être imprégné. C'est tout. Mona sentit l'étrange sensation de ses joues rougir face au regard particulier que lui lançait Raphaël.

- ... Euh, pourquoi ne t'astique-tu pas un peu ? Ça devrait aider. Dit-il comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

- ... "Astiquer un peu " ? De quoi diable parles-tu ? Grogna Mona.

Raph détourna les yeux d'elle avec ses joues plus rouges qu'elle ne les avait jamais vues. Sa grande main se leva pour gratter l'arrière de sa tête avant qu'il ne croise finalement ses yeux.

- Tu sais- Masturber. Touche-toi pour obtenir un certain soulagement. Croie-moi, ça aide.

- Les cycles de chaleur sont le seul but de procréer, ce que je ne suis pas prêt à faire, donc je n'ai aucune idée de ce dont tu parle. C'est soit des herbes, soit du sexe et je doute fortement que nos espèces soient compatibles pour avoir des enfants auxquels je refuse de penser, en ce moment. Donc je ne comprends toujours pas ce que tu veux dire.

- Non ! Je ne voulais pas dire que nous devrions avoir des relations sexuelles ! Eh bien... Euh, eh bien, je..., Le visage de Raphaël se détendit avant de la regarder en état de choc. Attends. Tu ne t'es jamais touché ?

Les sourcils de Mona se froncèrent ;

- Pourquoi ferais-je ça ? Pour me laver, bien sûr. C'est important pour l'hygiène de base -

- Eh bien, ouais, mais ! Comment ?

- Comment ai-je quoi ? La frustration se dégageant de son ton.

- PAS touché ? Par exemple, comment as-tu survécu à ton adolescence sans faire au moins ça ? Merde, si je ne pouvais pas me branler pendant la puberté, j'aurais perdu la tête et je n'ai même pas de cycle de chaleur ! Comment es tu encore en vie !

- Des herbes. Fut sa réponse immédiate.

Raphaël était à peu près sûr qu'il faisait un AVC. Ses paumes étaient moites et il avait l'impression que son cœur était sur le point d'exploser à travers son plastron. Son cerveau sur le point d'imploser d'informations que Mona Lisa venait de lui lancer.

- ... Alors, tu n'as jamais... ? Bégaya-t-il.

- Jamais quoi ?

- Tu sais, avoir des relations sexuelles ? Demanda Raphaël, une goutte de suer coulant le long de son cou. Merde, quand est-ce qu'il a fait si chaud ici ?

Mona Lisa le regarda comme s'il avait une seconde tête.

- Non, je ne l'ai pas fait. Je te l'ai déjà dit, le sexe est pour avoir des enfants et je n'ai aucun désir d'en avoir. Le sexe pour notre clan n'est pas pour le plaisir où le sport - peut-être pour certains, mais pour la majorité des guerrières comme moi, pas tellement. C'est égoïste et insouciant d'avoir un compagnon et des enfants alors que nous nous livrons chaque jour à des combats meurtriers sans savoir quand où si nous reviendrons un jour à la maison. Et à vrai dire, le sexe dans son ensemble ne m'a jamais intéressée.

Raphaël était heureux mais un peu dégonflé par cette information. Savoir qu'elle était vierge était excitant, mais le fait qu'elle semblait si désinvolte à propos du sexe en général lui disait que ce serait une bataille difficile.

- Eh bien, c'est... différent. Le sexe n'est vraiment pas considéré comme ça ici... Bien au contraire en fait. Expliqua Raphaël nerveusement.

- Vraiment ? Dit-elle sans conviction.

Raphaël poussa un soupir troublé.

- Tu as vu les émissions et même les publicités que nous avons ici - il y a toujours quelqu'un se pavanant à moitié nu, promouvoir où avoir des relations sexuelles, même si c'est seulement implicite hors écran. Le sexe se vend ici. Il est désiré et normal. Le sexe n'est rien de honteux ici sur Terre.

- ... Est-ce pour cette raison que la population humaine est si élevée par rapport aux autres planètes que j'ai visitées ? Les humains participent à trop de relations sexuelles forcées par leur divertissement télévisé ?

Raphaël ne savait pas exactement comment réagir, mais il dit ce qui lui passait par la tête :

- Euh, tu sais, le sexe, ce n'est pas seulement pour avoir des enfants, Mona. Les gens font l'amour tout le temps sans avoirs d'enfants, il y a des trucs qui empêchent la grossesse. Tu sais, les gens ont des relations sexuelles juste parce que le sexe est ... amusant. Ça fait du bien. 

Il haussa une épaule musclée en espérant que cela paraisse décontracté même avec son cœur battant comme un tambour dans sa poitrine.

- ... Oh, vraiment ? Alors tu as une expérience de première main ? Demanda Mona et Raphaël était peut-être un peu fou mais il détecta de la jalousie dans sa voix ? Merde, c'est chaud.

- Non ! Admis Raphaël avec un petit rire nerveux, ayant du mal à croiser son regard. Je... Je regarde juste des trucs et la masturbation me fait du bien alors... j'imagine que le sexe est encore mieux que ce que je peux faire tout seul, alors... ouais.

La queue de Mona s'agita et elle laissa échapper un soupir.

- Eh bien, pour ma part, je n'ai aucune référence, donc je n'ai aucune idée de la façon dont cette soi-disant " masturbation " m'aidera avec mon problème actuel. 

Mona Lisa semblait frustrée, ses mains griffues serrées sur ses genoux. 

- Tu peux te masturber, utilise simplement tes mains et tes doigts pour te faire plaisir. Admis Raphaël et il dû se pincer pour croire qu'il avait réellement cette conversation avec elle.

- Tu t'attends à ce que je me touche avec ça ? Demanda Mona, levant les mains pour montrer ses longs doigts griffus et ouais ... peut-être pas la meilleure idée pour quelqu'un qui ne savait rien de ce qu'il faisait...

- ... Hum..., Raph déglutit, ne croyant pas ce qui allait sortir de sa bouche. Je peux t'aider. Je peux, euh, utiliser ma bouche sur toi.

L'expression de Mona se pinça et elle rapprocha immédiatement ses cuisses et grogna quand ça eut l'effet contraire qu'elle voulait.

- Qu'est-ce que tu veux dire " utiliser ta bouche " ?

La peau de Raph rougie à sa question, la tortue faisait de son mieux pour garder ses yeux loin.

- C'est une technique que j'ai vue dans des vidées. Ça s'appelle le cunnilingus, je pense que c'est le terme technique pour ça. Fondamentalement, euh, l'homme met sa bouche entre les jambes d'une femme - euh, la zone du vagin et lèche son clitoris jusqu'à ce qu'elle jouisse. Dit-il, désignant l'endroit entre ses jambes et ses joues écarlates à ses mots.

- Tu mettrais ta bouche !

Mona était mortifiée. Cela semblait si étrange, sale et... faux. Les humains fessaient une telle chose ! Pourquoi un homme aurait-il le moindre désir de poser sa bouche sur les organes reproducteurs d'une femme ? Le sexe était un homme insérant son pénis à l'intérieur, alors quel est le but d'une bouche là-bas ? Qu'est-ce que cela accomplirait ?

Ça semblait si farfelu de penser que cela pourrait l'aider avec son cycle de chaleur et une partie plutôt cynique d'elle-même se demandait si Raphaël inventait pour baiser avec elle, mais la tortue à bandeau rouges se contenta de hocher la tête.

- Ouais... si je le fais bien, tu auras un orgasme. Ce qui, tu sais, devrait te faire te sentir mieux. Dit-il, passant sa main le long de son biceps et se demandant quand ses joues ont pris feu. Pourtant, il croisa son regard, déterminé à lui montrer qu'il était sérieux dans son offre.

Mona voulait secoure la tête et oublier que cette conversation avait eu lieu mais la brûlure constante entre ses cuisses la rendait folle et avant qu'elle ne s'en rende compte, une question sortit de sa bouche :

- Tu es certain que ça va aider ?

Raph avait l'air incertain au début, mais il savait que si elle traversait une chaleur, l'orgasme devrait l'aider énormément. Il espérait juste pouvoir le faire correctement.

- Ouais, ça ira. Alors... qu'en penses-tu ?

Mona Lisa avait immédiatement voulu dire non.

Prendre toute sa merde et juste sortir d'ici et revenir avec des excuses et une vie d'herbes avec elle la prochaine fois qu'elle atterrira sur Terre. Mais c'était encore ces maudits yeux. Vert vif la suppliant avec une demande sincère de l'aider avec son... problème. Mona s'attendait peut-être à ce qu'il offre seulement s'il y avait quelque chose pour lui, mais il n'avait rien demandé, il avait simplement proposé de l'aider.

- Hey. Dit Raphaël, attirant son attention d'où ses yeux s'égaraient sur le tapis sous ses pieds.

Mona rencontra simplement son regard.

- Tu sais quoi, je vais y aller doucement. Si tu n'aimes pas ce que je fais où si ça te met mal à l'aise, j'arrête immédiatement et nous n'aurons plus jamais à en reparler. Promis. Laisse-moi juste essayer ?

- Je ne sais pas, Raphaël.

- Est-ce que tu me fais confiance ?

- Oui. 

Sa réponse fut immédiate et elle ne la réalisa que maintenant qu'elle faisait implicitement confiance à Raphaël et que la confiance était une chose extrêmement importante pour con clan. Si elle ne lui faisait pas confiance maintenant, alors quand le pourrait-elle ? Et elle était absolument malheureuse- s'il pouvait vraiment aider avec ça ...

- Alors fais-moi confiance. S'il te plait ?

Mona croisa son regard et ne répondit pas verbalement, se contentant de hocher rapidement la tête.

Raphaël essaya de cacher son excitation devant ce petit geste d'approbation. Tout à coup, toute la confiance qu'il avait quelques instants auparavant disparaissait. Il était terrifié à l'idée de tout foutre en l'air mais tellement impatient d'essayer- de satisfaire ses propres désirs et de lui faire plaisir en même temps. 

Pourtant, il ne voulait pas qu'elle perde son sang-froid ni le sien. Tout doucement, il lui prit les mains. Mona tressaillit, mais ses yeux ne quittaient jamais les siens même lorsqu'il se ferma alors qu'il se penchait en avant pour embrasser sa bouche. Le baiser était chaste et se voulait simplement rassurant et cela semblait fonctionner car Mona Lisa semblait se détendre au petit geste.

Raphaël s'éloigna et, les mains tenants toujours les siennes, guida Mona sur ses pas.

Au regard confus de Mona Lisa, il clarifia.

- Tu dois être nu pour ça ...

- Oh, d'accord. Dit Mona Lisa avec un hochement de tête rapide alors qu'elle commençait immédiatement à enlever ses vêtements sans hésitation.

Raph tressaillit.

- NON, attends !

- ... Quoi ? Je me déshabille comme tu le voulais. Les sourcils de Mona Lisa se froncèrent.

Raphaël se lécha les lèvres.

- Laisse-moi t'aider, s'il te plaît ?... Il s'agit de toi, après tout.

Mona Lisa avait l'air moins que convaincue et un peu confuse face à son empressement à le faire, mais ses mains tombèrent malgré tout sur ses cotés.

Raphaël lui adressa un sourire avant commencer le travaille. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il commençait doucement à retirer son armure de Salamandre. C'était un peu irritant de devoir l'enlever et qu'elle le porte étant donné que l'air sur Terre était respirable mais Mona était une guerrière de bout en bout ; toujours prête à se lancer directement dans le combat et il l'admirait pour cela. C'était aussi très sexy de voir une plus grande partie de la combinaison exposée sous son armure alors que l'armure blanche était retirée pièce par pièce. À chaque moreau qui se détachait, il commença à les disposer en une pile quelque peu organisée sur la table basse.

Avant qu'il ne s'en rende compte, elle était à son costume moulant à écailles bleues qu'elle portait sous toute l'armure spatiale et Raphaël dut avaler la boule qui se coinça dans sa gorge.

- Putain... Jurat-il dans un murmure, la fixant sans vergogne.

Mona n'avait jamais été mal à l'aise avec la nudité, c'était simplement un corps et de nombreuses planètes sur lesquelles elle était allée avaient toutes sortes d'être sensibles sans une couche de vêtements. Ça ne l'a jamais dérangée d'être nue où de voir d'autres personnes nues pendant le bain en groupe. Il n'y avait rien d'étrange où de sexuel là-dedans et pourtant, alors qu'elle était encore complètement couverte de sa combinaison toujours zippée jusqu'à sa gorge mais sous le regard perçant de Raphaël, elle sentit son corps répondre d'une manière qu'il n'avait jamais faite auparavant. Les joues brûlaient sous son regard et se sentaient plutôt nues d'une manière qu'elle se sentait même encore complètement vêtue.

- Tu es magnifique, admit Raphaël à voix basse. Sa voix et son visage ne montrant rien d'autre qu'une véritable affection.

Mona eu du mal à l'accepter, car dans son esprit, la romance n'a jamais été dans les étoiles pour elle. Quelque chose dont elle n'a jamais eu besoin, voulu où désiré, mais qu'elle a quand même trouvé.

- Merci, répondit-elle, se redressant sous son approbation.

Pendant quelques instants, elle attendit que Raphaël finisse ce qu'il avait commencé mais il se contenta de lui serrer les mains et continua de la regarder comme si elle était quelque chose à admirer.

- ... Tu vas continuer ? Je ne suis pas encore nu. Demanda Mona, une taquinerie allumée dans sa voix alors qu'elle poussait légèrement sa hanche vers l'extérieur.

La voix de Mona le tira de sa rêverie et ses joues devaient être complètement écarlates maintenant.

- Ouais, gloussa-t-il et retint son souffle alors que Mona se retournait. Sa queue effleurant ses jambes d'une manière qu'elle ne voulait probablement pas être sexuelle le moins du monde, mais cela le fit retenir un gémissement guttural à la sensation de ces écailles froides caressant son mollet.

Les mains tremblantes, il tendit la main et ouvrit lentement sa combinaison spatiale jusqu'à ce que la fermeture éclair se termine juste au-dessus de sa queue et avant qu'il ne réalise ce qui s'était passé, Mona Lisa retira le reste avec désinvolture. Elle sortit donc nonchalamment ses jambes de la combinaison, le déposant à côté de l'endroit où il avait posé son armure.

Maintenant, elle était là, debout devant lui, complètement nue.

Mona Lisa agissait plus confiante qu'elle ne le pensait. Les mains sur les hanches alors qu'elle se retournait pour faire face à Raphaël aussi nu qu'au jour de sa naissance.

- Maintenant quoi ? Demanda-t-elle d'une voix épaisse, ravalant toute nervosité alors que les yeux de Raphaël parcouraient avidement tout son corps. Mona grogna au pic soudain de ses mamelons sur sa poitrine et blâma rapidement la température plutôt que le regard que Raphaël lui lançait.

Raphaël, d'autre part, était certain qu'il était mort et qu'il était allé au paradis.

Jamais il n'aurait pensé qu'il aurait pu avoir autant de chance de toute sa vie. Un mutant, un monstre coincé dans les égouts de New-York. Destiné à vivre et à mourir en combattant pour une ville qui ne savait pas et ne se souciait pas de leur existence... Pourtant, par un coup du sort fou, il a rencontré Mona Lisa, une grande et belle guerrière Salamandre qui avait le choix entre n'importe quel homme dans tout son clan, putain, toutes les espèces de l'univers...

Et elle l'a choisi lui.

Ça lui a tout de même fait perdre la tête...

 Et voilà qu'elle était complètement nue devant lui.

Raphaël ne put s'empêcher de la fixer de la tête aux pieds. Le corps musclé de Mona, ses écailles bleues et ses marques circulaires bleu foncé accentuent sa beauté féminine. Des yeux d'or le regardaient sans broncher tandis que son regard émeraude buvait sa dose de sa forme parfaite. Des seins fermes se levant et tombant à chaque respiration ; d'une couleur légèrement plus claire que la plupart de son teint de peau et chacun surmonté d'un mamelon bleu caillou qui correspondait au taches plus foncées sur son corps. La longue taille moulurée céda la place aux hanches incurvées qui ne faisaient que souligner davantage le bleu monticule crevassé entre les cuisses épaisses et musclées.

Merde, elle était putain de parfaite ...

C'était plus que son apparence physique qu'il aimait. C'était sa force et son intelligence, sa loyauté envers son clan et sa volonté de se battre jusqu'à la mort pour ceux qu'elle aimait. Mais surtout, c'était sa confiance en lui.

Lui faire confiance pour soulager l'inconfort de son cycle de chaleur - comment diable a-t-il pu avoir autant de chance ?

- Couche-toi. Dit-il doucement, son cœur battant mais sa voix tendre alors qu'elle hochait la tête avant de faire ce qu'il demandait.

Le cœur de Mona Lisa et l'espace entre ses jambes palpitaient. Le visage brûlant alors qu'elle s'allongeait doucement sur le canapé comme Raphaël l'avait demandé. Toujours assez inquiet à propos de tout cela mais faisant tout de même entièrement confiance à Raphaël.

Sans un mot, Raphaël plaça doucement ses mains sur ses genoux et, très lentement, commença à écarter ses jambes. Elle était tellement tentée de pousser contre sa force, de garder ses genoux verrouillés et ses jambes fermement fermées ; avec sa plus grande force, elle pouvait facilement mais au lieu de cela, elle lui permit de continuer. Pour permettre à Raphaël d'être le premier à la voir ainsi.

Les cuisses écartées avec ses pieds posés sur le bord du canapé, exposant sa zone la plus intime à ses yeux se sentant sacrément maladroit. Pourtant, aussi étrange que cela paraisse, Raphaël resta proche. Ses jolie yeux verts à moitié fermés et regardant directement ses régions inférieures palpitantes et ses joues avaient l'impression qu'elles allaient prendre feu s'il continuait simplement à la fixer !

- Tu vas regarder où t'en occuper comme tu l'as dit ? Grogna légèrement Mona, sa nervosité se transformant en colère alors que ses griffes s'enfonçaient dans le tissu du canapé sous ses mains.

Raphaël tressaillit à sa voix soudaine mais sourit timidement.

- Ouais. Désolé... Tu es tellement belle.

- Juste... Dépêche-toi. Grogna Mona.

Raph hocha la tête l’air déterminé.

Ses plis vulvaires étaient d'un bleu légèrement plus foncé que la peau environnante et il pouvait voir les plus infimes notes d'humidité sur les lèvres externes ainsi que le noyau gonflé niché sur le dessus. Allongé comme une gemme entre les plis, il vit les moindres indices de son ouverture vaginale, sa bouche raillée et son cœur palpitait en la trouvant rose.

Se mordant la lèvre, il ne put s'empêcher de se rapprocher, admirant simplement la vue, son parfum, la sensation de sa peau nue et ses zones les plus intimes complètement découvertes pour lui. Toutes les vidéos et tout ce qu'il a vu auparavant n'étaient rien comparés à voir Mona de cette façon ; si belle au-delà de tout ce qu'on peu imaginer.

Tellement déterminé à ne pas tout foutre en l'air, il rassembla silencieusement toutes les vidéos qu'il a vues dans sa tête. La quantité insensée de pornographie qu'il regardait allait en fait lui être utile. Et bien que des humains aient des relations sexuelles dans toutes les vidéos qu'il avait trouvées, il semblait que l'équipement que Mona Lisa avait entre ses jambes était heureusement le même qu'une femme humaine, donc cela devrait fonctionner de la même manière... n'est-ce pas ?

Mona déplaça ses hanches, il pouvait dire qu'elle était de plus en plus frustrée, alors en utilisant toutes les connaissances de toutes les vidéos qu'il avait vues, Raphaël intervint avant qu'elle ne change d'avis.

Mona Lisa était prête à le repousser s'il ne bougeait pas immédiatement, à serrer les jambes et à partir comme elle l'avait prévu plus tôt mais avant qu'elle ne puisse le faire, Raphaël bougea soudainement. Son visage se rapprochait de plus en plus de l'endroit entre ses jambes jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus regarder. Au lieu de cela, Mona Lisa s'allongea et ferma les yeux ...

Pourtant, la sensation chaude et lisse de sa langue effleurant sa fente la fit sursauter comme si elle avait touché un fil électrique.

La sensation de sa bouche s'accrochant à sa chatte comme un poisson-ventouse envahi par la végétation fit crier Mona. Jamais de sa vie elle n'avait produit un tel son ni même imaginé que ses cordes vocales en étaient capables. La sensation soudaine fit tomber ses hanches du canapé et si Raphaël n'avait pas les réflexes de ninja qu'il avait, elle aurait bien pu lui casser le museau avec son bassin.

Raphaël ne semblait pas s'en soucier.

- Oups. Attention là. Gloussa-t-il, ses mains se repositionnant doucement et maintenant ses hanches vers le bas mais avant qu'elle ne puisse répondre où même prononcer un seul mot, la bouche de Raphaël était de retour.

Mona Lisa ne savait pas quoi faire mais simplement le prendre.

La sensation des lèvres, de la langue et de la chaleur de la bouche de Raphaël était apparemment partout à la fois.

De la moindre trace de ses lèvres quand il l’embrassait entre ses jambes comme il ferait à sa bouche. Sa langue chaude et humide glissait pour se faufiler entre les plis pour les séparer ; langue continuellement taquine, sondant sont entrée et tout le chemin vers le haut où il effleurait à peine une partie d'elle qui avait de nouveau poussé ses hanches contre sa bouche.

Raphaël se recula, fléchissant un peu le museau et elle craignit qu'il ne lui fasse mal quand il lui sourit.

- Désolé, marmonna-t-elle.

Raph gloussa.

- Ne le sois pas.

La tortue s'arrêta un instant au-dessus d'elle, ses mains glissant de ses hanches avant d'appuyer sur l'intérieur de ses cuisses et Mona sursauta en sentant son pouce effleurer sa fente et y répandre de la salive.

Mona gémit un peu à la sensation et Raphaël sentit sa carapace tinter de fierté en l'entendant commencer à se défaire. Léchant ses lèvres pour la goûter à nouveau, Raphaël écarta doucement mais avec impatience ses lèvres extérieures, s'émerveillant alors qu'elles s'écartaient comme une fleur qui s'ouvrait et se montrait davantage à lui. Il observa silencieusement cette partie de son corps, la sensation soyeuse de ses lèvres de vulve si différente des écailles blindées plus rugueuses durcies par les batailles qui ornaient le reste d'elle. Elle était mouillée et si chaude contrairement à sa peau reptilienne glacée, les plis scintillants de nappe sous les lumières.

Putain, elle était si belle étalée devant lui comme le plus grand chef-d'œuvre d'un artiste.

Raph laissa échapper un soupir en remarquant l'entrée de son vagin, rose et pulsant un peu sous son regard éhonté et son besoin hormonal accru. Il savait ce qu'il voulait faire avant de l'emmener au parais et il ne voulait plus attendre ...

Mona regardait Raphaël avec appréhension.

A moitié inquiète qu'elle l'ait peut-être dissuadé de ce qu'il avait prévu en secouant ses hanches comme elle l'avait fait. Merde, juste au moment où ça commençait à faire de bien aussi ... C'était étrange et un peu inconfortable de s'exposer aussi sans vergogne à l'autre mais l'envie d'étouffer cette brûlure était trop grande et elle faisait confiance à Raphaël.

Mona remua mal à l'aise, se demandant si elle devait parler mais Raphaël se rapprocha et ne semble pas vouloir s'arrêter au moins. Le simple fait de regarder à nouveau sa région inférieure et la brûlure dans sa chatte n'a fait qu'empirer jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le supporter.

Soufflant d'agitation, Mona demanda :

- ... Pourquoi as-tu arrêté ?

Raphaël lui lança un rapide sourire narquois.

- Pour faire ça, dit-il.

Tout ce que Mona vit fut un éclair de sa langue rose avant qu'elle ne disparaisse de sa vue et qu'elle ne se plaque contre sa fente avant qu'elle ne pénètre à l'intérieure d'elle ...

Putain, c'était en elle !

Le corps de Mona se tendit, rejetant la tête en arrière, les yeux ambrés écarquillés et ne fixant rien à la sensation accablante de cette langue chaude et humide poussant son entrée avant de se frayer un chemin à l'intérieur de son corps avec précaution. La sensation d'entrer dans son corps, le pouls, la chaleur se déplaçant dans son canal étroit était une sensation qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.

Mona entendis quelqu'un crier quand elle se rendit vite compte que c'était elle-même.

Des bras musclés tremblaient à ses côtés, des mains s'agrippant au tissu du canapé alors que la langue de Raphaël s'agitait aussi profondément en elle qu'il le pouvait. Bouche pressée fermement contre sa chatte alors que sa langue lapait frénétiquement ses parois nervurées palpitantes, d'avant en arrière, tournant, se glissant comme une folle et sa chatte palpitait autour de son intrusion.

Mona ne pouvait que crier et gémir des mots qui n'avaient probablement aucun sens. Encore et encore, disait-elle, les seuls qui s'enregistraient dans son esprit plein de plaisir étaient remplis de menaces que s'il arrêtait, elle n'hésiterait pas à le tuer.

Alors que la voix de Mona devenait plus forte et que ses menaces de plaisir devenaient plus violentes, Raphaël ne pouvait rien faire d'autre qu'un sourire narquois, le bord de ses lèvres effleurant sa chatte. La tortue impétueuse était encore plus déterminée à entendre ce qu'il pourrait faire dire d'autre à Mona dans son état de béatitude. Le simple fait d'écouter la belle guerrière incassable qu'elle était souple sous ses mains, sa langue, ses lèvres et sa bouche s'apparentait à la plus douce des tortures. Sa voix forte perdant le contrôle d'une femme qui n'a jamais perdu le contrôle était comme une drogue enivrante dont il ne pouvait pas se lasser - bon sang, il était déjà accro.

Et putain de merde, elle avait tellement bon goût...

Langue nichée aussi profondément dans son vagin palpitant qu'il pouvait le pousser ; lèvres fermement pressées contre son clitoris, il agita sa langue. Respirer, goûter, absorber tout ce qu'elle lui donnait. Sa mâchoire et sa langue commençait à lui faire mal à cause de son enroulement serré qui pulsait autour de lui et devait se battre pour continuer à bouger librement à l'intérieur d'elle, mais c'était un combat qu'il était déterminé à gagner. Sa langue s'enfonça de plus en plus profondément, poussant contre ses parois nervurées humides et elle devint de plus en plus bruyante jusqu'à ce que sa belle voix résonne carrément dans tout le repaire et qu'elle sonne plus belle que n'importe quelle chanson qu'il ait jamais entendue.

- RAPHHH ! Cria Mona. P-Plus, putain ! N'arrête pas, putain n'oses pas arrêter ! Hurla-t-elle, ses parois vaginales palpitant autour de sa langue envahissante et elle avait l'impression d'être au précipice d'une colline prête à tomber mais quelque chose l'en empêchait. Elle était si proche, si proche de quelque chose, mais de quoi, elle n'en avait aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'est que Raphaël savait et qu'il devait le finie avant qu'elle ne perde complètement la tête.

- Je suis proche... si proche, RAPH..., sanglota-t-elle presque.

Ses mains et ses pieds tremblait alors qu'elle le sentait fredonner contre sa chatte. Sa tête roula d'un côté à l'autre sur le canapé, tellement elle était désespérée alors que sa langue continuait sa douce torture implacable.

- S'IL TE PLAÎT ! Cria-t-elle finalement et cela sembla faire l'affaire.

Une seconde plus tard, sa langue glissa de l'intérieur d'elle avec un bruit sec et humide. Immédiatement, il fit courir la surface plate et chaude sur toute la longueur de sa fente et heurta son clitoris gonflé.

- MERDE ! Cria-t-elle carrément à la secousse électrique qui frappa sa colonne vertébrale. Encore une fois, sa langue sonda son vagin avant de glisser et de se frotter, taquinant encore une fois son clitoris.

À ce stade, les jambes de Mona tremblaient carrément d'où elles se pressaient contre le côté du canapé alors qu'elle luttait pour garder ses jambes ouvertes. Pour permettre à la langue de Raphaël de se glisser à l'intérieur de son vagin, de sortir puis de faire mousser sa fente tout en haut et en redescendant pour répéter le même processus. Il l'a fait encore et encore et encore. Un rythme entêtant et obsessionnel de la surface plate et humide de sa langue contre elle avec ses lèvres pincées et sa langue.

À ce moment-là, Mona Lisa avait l'impression qu'elle risquait de s'évanouir.

- Raph ! Grogna-t-elle, ses griffes acérées s'enfonçant dans le canapé quand il enfonça sa langue aussi profondément en elle que possible, puis avec le bout de son museau il donna un dernier coup ferme et circulaire à son clitoris et tout à coup, tout son corps  secoué dans une agonie bienheureuse alors qu'elle jouissait pour la toute première fois.

Le dos de Mona s'arqua et sa vision devint blanche alors qu'une chaleur s'accumulait soudainement profondément dans son estomac et se répandait comme une mare de lave inondée dans tout son corps. C'était différent de tout ce qu'elle avait jamais ressenti auparavant ; un plaisir qu'elle pouvait à peine comprendre, submergeant chaque nerf de son corps alors qu'elle laissait échapper un gémissement qu'elle n'était pas consciente d'être capable de faire.

Mona resta immobile pendant quelques secondes, minutes, années de bonheur, elle ne pouvait pas dire combien de temps - elle apprécia simplement chaque dernière cascade de plaisir qui résonnait dans tous les nerfs du haut de sa tête jusqu'au bout de ses orteils... 

Ça ne dura pas assez longtemps car la langue de Raphaël se pressa à nouveau contre sa fente et la secousse douloureuse de la sur-stimulassions fit immédiatement reculer son visage de Mona.

- A-Attends ! ... Oh mon ... Qu'est-ce que c'était ? Haletait Mona, encore tremblante et complètement étonné de ce qu'elle venait de vivre.

Raphaël s'éloigna à contrecœur. Sa bouche était humide et un peu enflée et il la regarda comme si elle raccrochait toutes les étoiles du ciel.

- C'était un orgasme... Est-ce que ça fait du bien ? Tu aimes ça ? Demanda-t-il, ce qui était une question stupide compte tenu de sa réaction, mais il avait l'air essoufflé pour qu'elle puisse faire face à sa légère suffisance pour le moment.

Mona laissa échapper un soupir.

- ... Ouais. C'était incroyable. Admit-elle, son cœur martelant et les répliques de ce qui venait de se passer, un orgasme qu'il appelait ça, quittèrent son système.

... Les yeux de Mona s'écarquillèrent lorsqu'elle réalisa que la pression qu'elle ressentait, la douleur et la brûlure gênante dans son abdomen dues à son cycle de chaleur avaient en effet diminué.

Ça avait marché après tout...

... Et pourtant elle voulait ressentir cela à nouveau.

- ... Mona ? Demanda Raphaël mais Mona ne répondit pas, se rallongea simplement et ouvrit davantage les jambes en signe d'invitation.

-  Tu as dit que tu me ferais me sentir mieux, n'est-ce pas ?

Raphaël acquiesça bêtement en la voyant s'écarter complètement. Ses mains sur l'arrière de ses cuisses et s'écartant comme une sorte de banquet pour son plaisir de manger... et putain il avait faim...

- ... Eh bien, j'attends. Dit-elle sournoisement et après que son cerveau ait recommencé à fonctionner, Raphaël replongea dedans.

Mona gémit à la sensation instantanée de sentir sa bouche, ses mains fermes alors qu'elles la maintenaient en place et elle le laissa faire. Le simple fait s'apprécier la sensation de sa langue, de ses lèvres et des moindres traces de ses dents qui raclaient agréablement sa fente n'était rien de moins que stupéfiant. Tellement perdue dans les mouvements de sa bouche, elle ne prit même pas la peine de retenir sa langue lorsque la sienne glissa à l'intérieur de son vagin.

Des miaulements, des gémissements et des halètements quittant sa gorge dans un flux constant de plaisir verbal alors que Raphaël la dévorait.

- Oh ! Raphaël ! Haleta-t-elle et gémissant son nom. Naturellement, ses hanches commencèrent à palpiter, désespérée de soulever ses hanches pour broyer plus loin dans a bouche qui lui procurait tant de plaisir mais une main ferme sur son ventre la maintenait en place. Et même si elle voulait briser cette prise pour forcer sa bouche plus près de son clitoris, elle lui permettait de continuer à son rythme lent même si c'était complètement exaspérant.

Le cœur battant, Mona agrippa le tissu du canapé entre ses griffes tremblantes, faisant de son mieux pour ne pas déchirer leurs meubles. Pourtant c'était difficile. Chaque nerf n'était rien d'autre qu'un enfer flamboyant de plaisir inimaginable qu'elle n'avait jamais connu auparavant.

Elle ne savait même pas qu'un tel plaisir existait dans la vie.

Était-ce du sexe ? Était-ce ce qu'elle s'était refusé toute sa vie et toutes ses chaleurs ? Cet incroyable plaisir palpitant qui lui faisait courber les orteils et cambrer le dos ? Jamais elle n'aurait pensé qu'il était possible de ressentir cela. Ça se sentait au-delà de l'adrénaline après une bonne bataille, le sentiment de survivre après une expérience de mort imminente, la sensation d'apesanteur lors d'un vol hyperespace. C'était toutes ces sensations à la fois et poussées au nième degré. C'était viscéral et ancré si profondément dans ses os qu'elle n'a jamais su comment elle vivait sans cela.

Raph mordis soudainement son clitoris enflé et Mona Lisa laissa échapper un fort gémissement guttural de pur plaisir alors qu'un autre orgasme la submergeait comme une vague d'océan s'écrasant sur son corps encore et encore et elle ne voulait jamais arrêter.

Les jambes tremblant contre ses bras, Raphaël leva son visage de son monticule pendant seulement un instant pour prendre une profonde inspiration avant de replonger pour plus. Poursuivant sa torture gratifiante sans permettre à la guerrière Salamandre de descendre de la rémanence cette fois. 

Mona voulut le repousser lorsqu'elle ressentit un pincement douloureux mais celui-ci s'estompa plus vite cette fois que la précédente. Alors elle s'allongea, gémissant alors que le plaisir atteignait son apogée alors qu'il recommençait à la lécher et à la baiser avec sa langue. Mona rejeta la tête en arrière et gémit contre le plafond. La brûlure des larmes perçant derrière ses yeux alors qu'elle sentait la nappe de son vagin et sa salive couler sur le canapé après avoir glissée sur la base de sa queue.

Normalement, elle aurait été mortifiée par une telle chose, mais pour le moment, elle n'en avait rien à foutre.

C'était une torture si exquise qu'elle ne pouvait pas et ne voulait pas s'en échapper. Elle voulait simplement profiter de son souffle chaud accompagnant les mouvements ultérieurs de ses larges lèvres et la langue qui ne faisait qu'intensifier la sensation qui résonnait dans tout son corps.

C'était humide, tellement chaud, et putain, c'était tellement bon !

Les yeux dorés de Mona s'ouvrirent en sentant Raphaël mordiller ses lèvres doucement. Embrassant les lèvres de sa chatte comme il le ferait avec sa bouche, elle ne put s'empêcher de regarder en silence avec un souffle retenu Raphaël lui faire plaisir. Une large langue la lapait, encerclant de manière taquine son clitoris avec la pointe enroulée alors qu'il la regardait pour établir un contact visuel lubrique. Cette aura de luxure que Mona n'avait jamais ressentie se précipita dans son corps alors qu'elle rencontrait ces yeux verts de prairie - son estomac se resserrait avec un besoin irrésistible qu'elle n'avait jamais ressenti jusqu'à ce moment précis.

Elle voulait - non, avait besoin de plus.

Mona pencha ses hanches contre sa bouche, gémissant alors que son museau frôlait son clitoris gonflé et elle gémit en voyant son jus luisant sur son nez. Les yeux de Raph clignotèrent à son geste effronté, fouillant, il ouvrit plus grand la bouche et suça les lèvres de sa vulve dans sa bouche. Les suçant doucement avant de les relâcher, sa langue vacillant pour s'enfoncer encore une fois en elle jusqu'à ce que sa bouche repose à plat contre sa chatte.

Raph et Mona laissèrent échapper un soudain gémissement harmonisant. Le bourdonnement contre ses lèvres intimes fit rejeter la tête de Mona en arrière et gémissant bruyamment à la vibration que sa voix provoquait dans sa région inférieure. Son vagin se resserrant autour de la langue envahissante de Raphaël jusqu'à ce qu'elle sorte et la goûte langoureusement de bas en haut. La tortue sortie sa langue pour taquiner et entourer son clitoris, la rapprochant le plus possible du bord d'un autre orgasme avant de serpenter plus bas et de la laisser presque pleurer dans le besoin.

Tout ce que Mona pouvait faire était de gémis de désespoir.

Des cuisses épaisses et des muscle douloureuses d'avoir été grandes ouvertes pendant si longtemps n'étaient rien comparées au feu qui brûlait dans son ventre et son bassin, les doigts et les orteils se tordant avec le plaisir infligé alors qu'elle sombrait rapidement dans la folie lubrique. Tout cela devenait trop, le sentiment d'être à nouveau si proche sans cette récompense la rendait folle. Elle était tellement tentée de le menacer à nouveau de la pousser par-dessus bord.

Pourtant, elle n'avait pas à le faire.

La langue de Raphaël plongeant une fois de plus dans ses plis avant de se retirer complètement, Mona se plaignit presque verbalement de la perte soudaine mais avant que les mots ne puissent quitter sa bouche, ses lèvres s'accrochèrent à son clitoris palpitant et suça aussi fort qu'il le put.

Mona ne pu s’empêcher- elle cria.

Un cri écho viscéral de pur plaisir capiteux résonnant dans tout le repaire était d'une force obscène ; le désir absolu lançant et se répercutant à travers une voix qu'elle reconnaissait à peine comme la sienne et franchement, s'en fichait.

Le plaisir qu'elle éprouvait, que Raphaël lui procurait, était presque écrasant.

Très lentement, les sensations presque écrasantes d'électricité et de chaleur pénétrant dans tout son corps commencèrent à s'estomper lorsqu'elle poussa un dernier miaulement presque inaudible dans son épaule. Les hanches palpitant contre la bouche de Raphaël, Mona tendit aveuglément la main. Des doigts griffus attrapèrent faiblement la tête de Raphaël, repoussant maladroitement ses lèvres plus fermement contre sa fente enflée et elle le sentit sourire narquoisement contre sa chatte mais elle se moquait de sa suffisance tant qu'il continuait à la faire se sentir comme ça.

Les yeux de Mona papillonnèrent lorsque la langue de Raphaël lapa presque avidement entre ses plis soyeux, léchant avidement son entrée et tout fluide lubrifiant qui était probablement déjà en train de tremper le canapé. Indifférent mais tout sauf la plaisir que Raphaël lui avait promis, Mona soupirait et gémissait simplement alors qu'elle se perdait dans les sensations indescriptibles alors que Raph poursuivait sa torture agréable.

L'accumulation était atrocement lente cette fois, la lente brûlure et la douleur qu'elle avait ressentie dans son intestin avaient presque disparu alors que sa bouche poursuivait ses efforts incessants. La sensation de faire exploser des nébuleuses colorées derrière ses paupières fermées alors que sa bouche la travaillait. La propre bouche de Mona était restée grande ouverte alors qu'elle continuait à gémir des bêtises dans le plafond, bavant presque sur elle-même avec à quel point sa bouche était putain de bonne sur elle.

- Putain, oui, Raphaël... Continue..., jura-t-elle alors que sa langue lapait délicatement son ouverture, plongeant dans son canal accueillant avant de se glisser à travers ses plis de velours. Encore et encore, il continua jusqu'à ce qu'elle devienne tellement excitée qu'elle ne put s'empêcher de tourner contre ses lèvres, pour le supplier physiquement de se concentrer davantage sur son clitoris là où elle avait le plus besoin de son attention.

Alors que Raphaël continuait de la taquiner, effleurant à peine son clitoris, Mona était sur le point de perdre la tête.

Les muscles de son corps se tendant, elle était sur-stimulée mais en avait besoin de plus en plus alors qu'il continuait à lui faire plaisir avec sa bouche. Son corps faisait mal à la torture persistante et gratifiante mais à la douleur constante dans sa chatte. Son besoin d'orgasme, d'apaiser cette douleur dans son bassin était abrutissant. Sa bouche languissante et torturante dans ses soins. Tout ce que Mona voulait n'était rien d'autre qu'un plaisir époustouflant que Raphaël n'arrêtait pas de la taquiner jusqu'au précipice mais sans la pousser.

- Raphaël ..., grogna-t-elle, tellement elle était tentée d'utiliser ses propres mains, les griffes au diable, pour toucher son clitoris palpitant et nécessiteux. C'était tellement gonflé, ne demandant qu'à être touché et Raphaël la garda juste sur ce bord. Une telle douce torture alors qu'elle continuait à gémir sans cesse. Sa gorge et sa voix lui faisaient probablement mal à ce stade, mais ce n'était rien comparé à la douleur glorieuse dans sa chatte.

- Raphaël, s'il te plaît, je suis si proche... S'IL TE PLAÎT ! Une larme coula sur le côté de son visage et Raphaël eut enfin pitié d'elle. Langue à plat, il appuya rapidement son maxillaire contre son clitoris et secoua rapidement son visage d'un côté à l'autre et l'effet fut immédiat.

Mona venait avec une malédiction et un cri alors que la langue de Raphaël plongeait dans sa chatte palpitant alors qu'elle continuait à avoir des spasmes autour de sa large langue. Raph grogna à la sensation de ses parois le serrant, son musc et son goût féminins. Il ferma les yeux et là goûta et là sentie profondément dans ses narines. Raphaël ne pouvait s'empêcher d'imaginer à quel point le sexe serait agréable avec elle... mais pas maintenant.

Seul le plaisir de Mona comptait en ce moment.

Poussant contre son visage, Mona laissa échapper un grognement. Son corps hypersensible à la sensation de sa langue et de sa bouche. Comment il continuait à la lécher et à la goûter et à quel point sentir sa bouche sur elle était addictif. Jamais elle n'aurait pensé qu'elle se soucierait autant de l'activité sexuelle et maintenant elle était comme une toxicomane seulement après quelques orgasmes donnés par la langue épaisse de son petit ami.

- Plus... s'il te plait, grogna-t-elle, fléchissant ses hanches pour cogner sa chatte contre son menton.

- ... avec plaisir. Raphaël ne put s'empêcher de réaliser ce souhait.

Mona gémit lorsque la langue de Raphaël pénétra à nouveau en elle. La chaleur et la plénitude se déplaçant à l'intérieur d'elle alors qu'il l'amenait au bord du gouffre encore une fois. Son orgasme était rapide alors qu'il passa plus de temps sur son clitoris, le nœud gonflé nécessiteux et sensible.

Avant qu'elle ne se rende compte que c'était arrivé, sa tête fut à nouveau rejetée en arrière et elle gémit dans le plafond alors qu'un autre orgasme traversait son corps ruisselant de sueur.

Sans une seule pause, Raphaël était de retour.

La langue et la bouche jouent avidement avec les lèvres de sa vulve. Embrassant, caressant, suçant doucement et tirant sur les minces lambeaux de peau alors qu'elle miaulait son approbation dans les gémissements qu'elle laissait résonner dans sa gorge. Les jambes s'élargissant, Mona se détendit alors que Raphaël commençait à la baiser avec sa langue, poussant cet organe aussi profondément qu'il pouvait le faire entrer en elle. Mona gémit, sentant le côté rugueux de sa langue effleurer ses parois nervurées, sa fente fuyante éclatant de liquide tout le long du menton et du cou de Raphaël alors qu'il gémissait contre sa chatte.

Raphaël était rapidement devenu maître dans l'art d'amener Mona au bord absolu du plaisir exorbitant avant de s'éloigner. La poussant au bord de sa santé mentale totale encore et encore. La rapprochant si près d'un autre orgasme avant de s'éloigner du clitoris là où elle avait le plus besoin de lui.

C'était une si douce torture pour eux deux.

Raphaël adorait la sentir contre sa bouche, les gémissements qu'elle faisait envoyaient des décharges de plaisir dans sa carapace rien qu'en sachant qu'il en était la cause.

Mona devenait simplement folle avec tout ça. Son corps uniquement sous son commandement alors qu'elle se répandant complètement devant sa miséricorde. Lui faire confiance pour lui donner le plaisir qu'elle désirait - dont elle avait besoin. C'est devenu plus que simplement apaiser la douleur de son cycle de chaleur- c'est devenu une question de plaisir. A propos de lui faire ressentir autant de plaisir que possible...

Et putain, il était doué pour ça.

Un autre orgasme inonda soudain son être même. Des étincelles d'électricité allèrent de son clitoris à la base de sa colonne vertébrale avant de résonner dans tous ses membres jusqu'au bout de sa queue vacillante. Elle se sentait presque en apesanteur sous le nuage de joie que Raphaël venait de lui envoyer.

À ce stade, Mona avait depuis longtemps perdu le compte du nombre d'orgasme qu'elle avait eus ; gémissant simplement de plaisir alors que Raphaël ne s'arrêtait qu'un court instant avant de se replonger dans sa chatte encore et encore.

- Raph, grogna-t-elle, sa langue vacillant sur son clitoris, encerclant le nœud gonflé qui avait encore des répliques de son orgasme précédent. Tellement sensible mais c'était tellement bon. Des secousses électriques traversèrent sa chatte alors qu'il déplaçait sa bouche sur le nœud. Le suçant doucement à nouveau avant que sa langue ne pénètre à peine son vagin dans une sonde taquine.

Le vagin serré autour de l'intrusion agréable, Mona gémit librement.

Encore une fois, elle était proche, elle était si proche... et la dernière fois ce soir, Raphaël donna un baiser sur les lèvres de sa vulve avant de glisser sa bouche humide complètement sur son clitoris dur, gonflé et assez douloureux et de sucer fermement le nœud.

En hurlant, Mona s'effondra complètement, sa voix se brisant alors qu'elle sanglotait à la pure sensation de plaisir inéluctable parcourant tout son corps. C'était comme si elle avait été incendiée ; cet orgasme plus grand que tout ce qu'elle avait connu jusqu'è présent. Le gémissement résonnait dans tout le repaire alors que ses puissantes cuisses se serraient étroitement autour de sa tête et Raphaël n'avait jamais été aussi heureux lorsqu'il sentit une poussée de son orgasme liquide frapper sa bouche, l'excès glissant le long de son menton et de son cou.

Une seconde plus tard, tout était fini.

Mona était allongée, les yeux et la bouche restant ouverts dans un cri silencieux. Le nom de Raphaël et des malédictions aléatoires, à la fois en français et en salamandre, s'échappaient de ses lèvres entrouvertes alors qu'elle était allongée complètement désossée.

C'était comme si son corps n'était même plus le sien.

Muscles, os et nerfs complètement relâchés alors qu'elle était allongée sur le canapé comme si son corps était fait de gelée ; chatte lancinante alors qu'elle continuait à ressentir les répliques des multiples orgasmes qu'elle venait de vivre en tandem. Tout son corps, du haut de sa tête à ses talons et le bout de sa queue, ressentait de l'électricité longeant chaque terminaison nerveuse, aboutissant à un point culminant incroyable où Raphaël continuait à laper doucement son clitoris manifestement sensible.

Mona voulait le repousser, que ce qui semblait si agréable il y a quelques instants était en fait assez douloureux. Mais elle n'avait rien à dire. Raphaël embrassa son clitoris pour la dernière fois ce soir, la secousse allant jusqu'au bout de ses orteils avant qu'il ne s'éloigne lentement. Il prit un moment pour étirer ses muscles endoloris avant de s'asseoir avec précaution à côté d'elle avec le putain de sourire le plus suffisant qu'elle ait jamais vu gravé sur son visage humide.

Raphaël lui adressa un sourire narquois, la moitié inférieur de son visage scintillant de ses fluides et un petit sourire satisfait tirant sur les coins de ses lèvres rougies et gonflées alors qu'il regardait le désordre chaud qu'il avait créé allongé devant lui.

- Je suppose que ça ta plu ? Demanda-t-il et même si elle pensait qu'elle devrait le frapper pour sa suffisance, elle l'embrasserait probablement si elle pouvait prendre le contrôle de ses fonctions motrices de base.

Refusant de répondre parce que sa langue était essentiellement inutile, Mona trouva soudain la force de saisir la main de Raphaël. Tirant silencieusement la petite tortue sur elle et il se pencha sans hésitation. Leurs corps nus se pressaient l'un contre l'autre, la sueur sur sa peau était inconfortable et la zone entre ses jambes était humide et collante mais elle s'en moquait pour l'instant.

- Ça va ? Demanda Raphaël.

Au lieu de répondre verbalement, Mona attrapa son visage et l'embrassa négligemment sur la bouche, sans se soucier de la façon dont elle ne pouvait rien goûter d'autre qu'elle-même sur ses lèvres. Appréciant simplement la façon dont ils se sentaient pressés peau contre peau, son cœur battant contre sa poitrine nue et haletante.

- Je vais prendre ça comme un oui. Gloussa-t-il, quand elle s'éloigna du baiser et tandis que son visage suffisant l'énervait, Mona le laissa s'en tirer avec celui-là pour l'avoir fait se sentir mieux qu'elle n'aurait jamais imaginé.

La douleur de son cycle de chaleur avait complètement disparu...

Appuyant sa tête et souriant quand Raphaël était allongé contre elle, son souffle chatouillant la sueur de sa gorge, elle parla finalement. Sans plus rien dire, Mona exhala un simple " Je t'aime ".

- Je t'aime aussi. Fut la réponse instantanée de Raphaël alors qu'il s'installait confortablement contre elle.

Mona resta silencieuse pendant un moment, les yeux lourds et le sommeil l'attirant avant d'annoncer d'une voix endormie,

- Et juste pour que tu saches, nous allons définitivement refaire ça.

Raphaël, les yeux fermés et à moitié endormi, gloussa contre sa gorge,

-  Bien sûr, bébé. N'importe quand ...

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