Combat inabituel

Ça n'arrivait presque jamais, Léo et Donnie, se disputait. Tout le monde dans leur famille avait des arguments, même avec leur père et leurs amis, mais Donnie était quelqu'un dont personne ne se mettait pas vraiment en colère. Léo et Donnie étaient un couple calme qui parlait de tout et leur relation en bénéficiait grandement. Alors c'était un grand choc pour tout le monde quand les deux rentrèrent à la maison une nuit au milieu d'un argument très bruyant et en colère.

Léo avait offert d'aller faire un voyage à la casse avec Donnie, car il n'aimait jamais qu'un de ses frères parte seul, surtout quand l'activité des Foots ou des dragons pourpres était élevée, ce qui était le cas à l'heure actuelle. Ils étaient restés dehors pendant plusieurs heures et quand ils revenaient, ils se criaient dessus, balançant leurs bras dans tous les sens, se crient dans le visage de l'autre, mais ils ne levaient pas la mains l'un sur l'autre, mais cela n'avait pas besoin de causer beaucoup de mal. 

Les trois dans le repaire ont essayé d'ignorer ce qui se passait et de ne pas écouter, car malgré le volume de la dispute, c'était une discussion personnelle, qu'ils ne devaient pas écouter, mais ils ne pouvaient pas s'en empêcher. Les éléments qu'ils avaient entendus sonnait comme si ces deux-là  avait été courser contre des Foots et Donnie n'avait pas réaliser avant d'avoir été attaquer, le large bandage sanglant sur son bras indiquait où il avait été attaqué.

- Je ne devrais pas avoir à être tes yeux et tes oreilles Donatello. Dit Léonardo d'une voix basse et fâchée. Tu devrais toujours être conscient de ton environnement, si je n'étais pas là-

- Je serais mort ? Demanda Donnie à haute voix.

- Ne dis pas ça !

- C'est ce que tu pense, n'est ce pas ? Alors, j'ai commis une erreur, nous nous avons tous fait et nous allons en faire d'autre, tu en a fait beaucoup. Criait Donnie, levant ses bras avec sa voix et par la façon que la mâchoire de Léo se serrait, il était évident qu'il retenait qu'il retenait se qu'il avait vraiment à dire.

- Peut-être que ce serait mieux si tu devais rester dans ton ancienne chambre ce soir.

- Je m' y attendais déjà. Répliqua Donnie avant de se rendre dans sa chambre sans un mot de plus.

Une fois que Donnie était parti, Leo jeta un coup d'œil aux trois témoins de leur dispute. Les trois évitèrent son regard, Mikey et Raph volontairement, se sentant très mal à l'aise avec ce qui venait de se passer, et Maître Splinter, qui était plongé dans la méditation, avait probablement noyé la dispute peu de temps après qu'ils soient rentrer dans leur maison.

Après avoir balayer les autres de son regard, le leader partit au dojo et quelques secondes plus tard on pouvait entendre frapper sur le punching-ball usé de Raphaël. Normalement, la tortue au bandana rouge serait furieux que quelqu'un d'autre que lui l'utilise, mais après avoir été témoin de ce qu'il venait de voir, il pensait  laisser Léo évacuer ses frustrations.

Le lendemain matin, Donnie ne s'était pas présenté pour l'entraînement, mais Léo n'avait rien dit où fait, ils avaient continué à s'entraîner comme d'habitude et puis ils sont allés faire leurs activités habituelles, bien que Raph et Mikey aillent décidé de monter dans chambre pour rester loin de toute la maladresse qui était actuellement dans le repaire.

La seul fois pendant la journée où Raph s'est échappé de leur repaire était pour aller chercher quelque chose à manger pour lui et son compagnon. Il passa devant le labo et passa la tête par l'ouverture de la porte pour voir si Donnie allait bien, mais il vit Léo debout au milieu du labo, regardant fixement un des murs.

- Léo ? Appela Raphaël en entrant dans la pièce. Tu vas bien, bro ?

- As-tu vu Donatello ? Demanda Léo, ignorant la question que lui avait posée son frère.

- Non pourquoi ?

- Je ne l'ai pas vu aujourd'hui ... peut-être qu'il est sorti. Dit Léo, commençant à s'éloigner de la conversation et à s'isoler.

- Alors c'est pour ça que tu es là à regarder un mur, est-ce que tu espérais le voir ? Demanda-t-il et Léo soupira de façon audible.

- Je voulais m'excuser auprès de lui, nous avons tous deux dit des choses que nous ne voulions pas dire, mais je n'aurais pas dû le traiter comme s'il était un enfant, je sais qu'il n'a fait que baisser sa garde parce qu'il savait que j'étais là avec lui , il aurait réagi s'il était seul.

- As-tu vérifié le garage ?

- Oui.

- Et le dojo ? Demanda Raph, en regardant derrière lui et remarquant que les portes de shōji étaient légèrement ouvertes et brillaient d'une lumière vacillante, il avait supposé que Léo était en train de méditer mais maintenant il semblerait que son frère le plus futé était là.

Leo se retourna et regarda le dojo par-dessus l'épaule de son frère, prenant une profonde inspiration avant de se frayer un chemin pour parler à son compagnon. Derrière lui, Raphaël ferma la porte du laboratoire et se dirigea vers la cuisine pour trouver de la nourriture avant que Mikey ne le cherche.

Regardant dans la petite brèche que les portes lui fournissaient, Léonardo pouvait voir la forme souple de son compagnon au bandana violet assis dans la position du lotus au milieu d'un grand cercle de bougies. Souriant légèrement, Léonardo se fraya un chemin dans le dojo, surveillant les bougies et prenant une position assise devant l'autre tortue et attendit qu'il perçoive sa présence pour pouvoir parler.

Cela prit quelques minutes mais les paupières de Donnie se mirent à clignoter et ses yeux s'ouvrirent, regardant d'abord les genoux de Léo avant de lever les yeux jusqu'à ce qu'il rencontre les yeux ambrés de Leonardo. Ils ne parlèrent pas pendant quelques secondes avant que Léo ne lèche ses lèvres et décide de parler.

- Je voulais m'excuser auprès de toi. Dit-il, puis il fit une pause, voyant si Donatello allait rester pour écouter ce qu'il allait dire, et quand il ne fit aucun mouvement pour partir, il continua. Je sais que tu n'as jamais baissé ta garde quand tu sais que quelqu'un d'autre te couvre le dos, et que si tu avais été seul, ça ne serait pas arrivé, j'ai baissé un peu aussi ma garde, ce que je n'aurais pas dû faire et pour cela je suis vraiment désolé Donatello.

- Nous sommes tous deux à blâmer, l'activité des Foots est élevée, même avec toi je n'aurais pas dû baisser ma garde et je sais que chaque fois que je suis blessé, tu paniques follement et te blâme, mais ce n'est pas ta faute, des choses que nous ne pouvons pas empêcher de se produire.

Il y eut une courte pause entre eux avant que Donnie ne prend la parole à nouveau.

- Je n'aurais pas dû te dire ce qui m'est arrivé.

- Nous partageons tout Donnie, et je suis content que tu me l'aies dit pour qu'on puisse travailler ensemble, je détesterais que tu souffres seul.

- Ça ne veut pas dire que je veux que tu souffres avec moi ou que les choses changent à cause de ce que je t'ai dit.

- Rien ne va changer. Essaya de le rassurer Léo.

- On ne s'est jamais disputés comme ça Léo, et maintenant que je t'ai parlé de cet endroit horrible où je suis allé, on se dispute beaucoup, et je déteste ça. Dit Donnie, sa voix vacillant légèrement.

- Je n'aime pas non plus Donnie. Dit doucement Léo en plaçant une de ses mains sur ceux de son frère et en la serrant doucement. Mais parfois, il est sain de le faire, peut-être pas aussi souvent que nous le faisons maintenant, mais c'est pire de garder les choses en l'air, elles mènent aux pires arguments. Leo a pris une respiration pour se calmer en sentant une boule s'élever dans sa gorge et le coin de ses yeux brûler. Tu as fait un cauchemar hier soir ?

- Oui.

- Je suis désolé de t'avoir fait subir ça. Dit Léo, sachant que chaque fois que Donnie dormait seul, il était tourmenté par des cauchemars, certaines nuits étaient meilleures que d'autres et il savait qu'elles allaient s'améliorer avec le temps, mais cela n'avait duré que quelques mois. Je me rattraperai ce soir. Dit Léo en rougissant légèrement et Donnie gloussant, quelques larmes tombèrent sur ses joues, qu'il s'était retenu.

- Chaque relation a besoin de travail. Nous avons essayé de prétendre que nous sommes parfaits et nous ne sommes pas. Nous devons parler des problèmes que nous n'essayons pas de résoudre. Je suis désolé de ne pas t'avoir parler de ce qui s'est passé pour moi tout de suite, j'aurais dû, mais tu ne peux pas me traiter comme si j'étais fragile. Il y aura parfois, comme quand je dors, mais nous devons être égaux Léo. Expliqua Donnie, s'accrochant à la main de son frère.

- Je sais, je suis désolé, c'est juste que la pensée de te perdre me détruit.

- Je ne vais nul part. Expliqua Donnie et se déplaça de sorte qu'il soit assis sur les genoux de l'autre. A moins que tu ne veuilles plus de moi ici. Léo attira son frère plus près en agrippant ses fesses et embrassa sa gorge.

- Je te veux toujours Donatello. Donnie fit basculer son frère, ils étaient allongés sur le sol du dojo avant de l'embrasser passionnément.

- Où sont les autres ? Demanda Donnie quand il cessa le baiser.

- Raph et Mikey sont dans leur chambre et Maître Splinter est chez April.

- Bien. Répondit Donnie avant de reprendre leur baiser et de balader ses mains sur le corps de son amant. Ce qui rendit ses intentions très claires et bien que Léo ait déjà refusé de coucher avec Donnie dans le dojo, car cela allait à l'encontre d'une de leurs règles, mais Léo ne pouvait pas se résoudre à repousser Donatello. Alors il décida de rapprocher son frère et de commencer à le toucher.

Ils ne leurs fallut pas longtemps pour se débarrasser de la petite quantité de vêtements qu'ils portaient. Léo essaya de changer de position, mais Donatello ne le laissa pas faire, n'ayant aucun désir de se surpasser, mais voulait monter son compagnon.

Ils devaient se débrouiller avec leur liquide pré-éjaculatoire comme lubrifiant, car aucun il n'y en avait pas le dojo et aucun des deux ne voulait partir pour aller en chercher. Préparer Donnie fut rapide et minutieux, autant qu'il pouvait l'être dans son état très excité, il ne voulait rien de plus que Leo à l'intérieur de lui, dès qu'il était sûr qu'il était prêt, il se laissa glisser lentement sur le sexe de Léo.

Léo serras ces mâchoires sous la sensation avant de déposer ses mains sur les cuisses olives. Essayant de ne pas trop serrer pour ne pas laisser de bleus car c'était une conversation qu'il voulait avoir avec le reste de sa famille.

Pendant un moment, Donnie apprécia la sensation d'avoir son compagnon à l'intérieur, même après que la petite douleur de la pénétration ait disparu, avant qu'il ne commence à bouger, ses mains de chaque côté du torse de Léo pour aider ses mouvements.

Les seuls sons venant des deux dans les brumes de la passion étaient des gémissements, des grognements et des ronronnements, les deux ne voulait pas être bruyants car ils savaient que le dojo n'était pas insonorisé comme leur chambre ou le labo. Quand d'autres personnes étaient dans le repaire.

À mesure que leurs mouvements s'accéléraient, leurs ronronnements et leurs gémissements devenaient un peu plus bruyants, car ils ne pouvaient plus se taire maintenant qu'ils approchaient de leurs sommets. L'orgasme de Donnie était sur le point d'exploser, ses mouvements chancelaient lorsque Léo retira une de ses mains de la cuisse de Donnie pour pomper son érection et quelques secondes plus tard il vint, éclaboussant son plastron et celui de Leo et il ralenti ses mouvements.

Alors Léo bougea ses hanches de haut en bas dans son frère pour atteindre son propre pic, qui suivi quelques minutes après. Malgré la somnolence qui suivit leurs orgasmes, ils se nettoyaient eux-mêmes et la zone du dojo sur laquelle ils avaient fait l'amour ainsi que la collecte de leur équipement avant de partir vers leur chambre à coucher.

- La prochaine fois qu'on se réconcilie, faisons ça ici, je déteste avoir à me taire avec toi. Dit Donnie, alors que les deux hommes rangeaient leur équipement et s'installaient dans leur lit ensemble.

- Ce n'est pas moi qui ai initié le sexe. Dit Leo en tirant Donnie près de lui. L'autre tortue riait en s'installant confortablement, la tête posée sur l'épaule de son compagnon.

- Je t'aime Leo, je promets de ne plus rien te cacher.

- Je suis tout à fait d'accord pour que tu me mentes encore si ça se reproduisait. Plaisanta Léo, faisant allusion à leur rencontre sexuelle et en réponse, Donnie morda légèrement l'épaule de Leo.

- Tais-toi. Rougit-il, appréciant le rire de son compagnon. Peu de temps après, les deux hommes se sont endormis et contrairement à la nuit dernière, Donnie dormi profondément grâce à son compagnon à ses côtés.